FAQ experts

Aménagement / travaux neufs

Le coût d’une prestation de space planning peut varier entre moins de 100 €/poste à plus de 200 €/poste de travail selon :

  • la complexité des données à prendre en compte (recueil des données à faire ou pas, …),
  • du niveau de standardisation de la réponse,
  • et du dispositif participatif.

Au m², cela peut donner entre 10 à 20 €/m² sur la base d’un ratio moyen de 10 m²/poste de travail.

WORKSPACE MANAGER

En tant que WORKPLACE MANAGER chez CAPGEMINI, vous serez directement rattaché au responsable de l’environnement de travail et de l'immobilier, et serez responsable d'un large éventail de missions, dont :

  • Gérer les relations avec l'équipe de construction et les principaux fournisseurs
  • Superviser tous les problèmes de maintenance jusqu'à la réparation / l'achèvement
  • Gérer les programmes locaux de sûreté, de sécurité et de continuité des activités
  • Élaborer un budget d'exploitation annuel et surveiller les dépenses mensuelles
  • Planifier et coordonner des événements sur place (happy hours, célébrations, team building)
  • Acquérir du mobilier de bureau / équipement spécialisé et gérer les installations
  • Maintenir les plans d'étage, attribuer des sièges et coordonner les déménagements internes
  • Collaborer avec les équipes partenaires sur les initiatives d'amélioration des bureaux
  • Diriger des projets d'amélioration et des délocalisations si besoin
  • Fournir une couverture de réception de secours au besoin

Compétences requises :

  • Minimum de 5 ans d'expérience dans un rôle de gestionnaire de l’environnement de travail
  • Expérience avec des processus et des systèmes de construction qui évoluent en permanence
  • Excellent communicant avec des compétences écrites et verbales exceptionnelles
  • Meneur d'équipe qui n'a pas peur de se démener pour aider à faire avancer les choses
  • La capacité de s'adapter à diverses personnalités et à des priorités en évolution rapide
  • Expérience en management et en gestion de projets transverses et complets
  • Penseur créatif qui apporte un sentiment de plaisir à l'expérience quotidienne
  • Très organisé avec une grande attention aux détails

Nous offrons :

  • Un environnement convivial et en croissance rapide où votre contribution sera valorisée
  • Occasions continues de collaborer avec d'autres collègues à l'échelle mondiale
  • Horaires flexibles = qualité > quantité
  • Tickets restaurants et/ou cantine interentreprise avec participation de l’employeur
  • Congés payés et RTT (selon employeur)
  • PC Portable et Smartphone
  • Des Happy Hours entre collaborateurs
  • Des bureaux spacieux et ouverts
  • Et bien sûr, un salaire compétitif avec de solides avantages sociaux

Voici une liste non exhaustive d'entreprises AMO et contractant général :

AMO :

Antares Conseil :

https://antaresconseil.com/
DIRECTEUR COMMERCIAL
PIHEN Yannick
06 87 69 30 82
y.pihen@antares-conseil.fr

Génie des Lieux :

https://geniedeslieux.com/

Pierre BOUCHET
p.bouchet@geniedeslieux.fr
06 60 94 36 75

Tétris :

https://fr.tetris-db.com/
RESPONSABLE COMMERCIALE
Truchet Anne-Laure
07 89 36 73 24
atruchet@tetris-db.com

Contractant général :

Kardham :

https://www.kardham.com/
NEYRET Nathalie
nneyret@kardham.com
06 37 68 50 99

Le coût d’une prestation de space planning peut varier entre moins de 100 €/poste à plus de 200 €/poste de travail selon :

•             la complexité des données à prendre en compte (recueil des données à faire ou pas, …),

•             du niveau de standardisation de la réponse,

•             et du dispositif participatif.

Au m², cela peut donner entre 10 à 20 €/m² sur la base d’un ratio moyen de 10 m²/poste de travail.

Voici une réponse à la question :

L'employeur a l'obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Il doit, notamment, leur assurer un espace de travail confortable, adapté à leur activité (bureau, atelier ou espace de vente ouvert au public, par exemple). Le code du travail n'impose aucune obligation en matière de surface minimale. Il fixe des exigences de sécurité et d'hygiène qui reviennent à réserver un espace minimum (en hauteur et en surface) permettant au salarié de disposer d'une liberté de mouvement suffisante. L'employeur doit mettre en place des actions de prévention des risques professionnels liés aux contraintes physiques, aux rythmes de travail et aux environnements physiques agressifs. Par contre la norme Afnor NF X 35-102, élaborée en 1998 (une nouvelle version est attendue en 2020) est un cadre de référence utilisable à son libre choix par l'entreprise. Elle recommande un espace minimum de travail :

  • 10 m² par personne, que le bureau soit individuel ou collectif 
  • 15 m² par personne dans un espace collectif bruyant (si les tâches nécessitent des communications téléphoniques, par exemple).

Dans le cas d'un bureau collectif, elle recommande de ne pas dépasser 5 personnes correspondant à un groupe de travail homogène (objectifs et commandements communs, type de tâches proches, stabilité du groupe, par exemple). Elle recommande également certaines superficies pour éviter les bureaux en longueur :

  • un bureau d'une superficie inférieure ou égale à 25 m² doit avoir une longueur inférieure à 2 fois sa largeur ;
  • un bureau d'une superficie supérieure à 25 m² doit avoir une longueur inférieure à 3 fois sa largeur.

Déménagement / transfert

PLANIFICATION D'UN DÉMÉNAGEMENT D'ENTREPRISE

Un déménagement est important dans la vie d’une entreprise, c’est pourquoi il doit être bien organisé et qu’aucune étape du déménagement ne doit être négligée. Le déménagement d’une entreprise est un véritable projet qui doit être parfaitement planifié.

ETAPE 1 : Les attentes liées au déménagement

Le déménagement peut être motivé par une ou plusieurs raison(s) c’est pourquoi chaque déménagement est unique et doit répondre à différentes attentes. Selon le but visé, un espace de travail plus grand, une réduction des coûts, une fusion d’entreprise ou une zone géographique spécifique, le déménagement ne doit pas être appréhendé de la même façon. Ainsi, définir tous vos besoins est important pour ensuite établir le cahier des charges du déménagement.

ETAPE 2 :Trouver les nouveaux locaux

Afin de trouver l’espace qui va correspondre au mieux à votre activité, à son organisation et à vos besoins, la recherche des nouveaux locaux doit se faire de façon minutieuse. C’est pour cela que la rédaction d’un cahier des charges est essentiel. Il ne faut pas oublié le volet financier qui pourra vous aider dans le choix final de vos futurs locaux. Ensuite, vous pouvez passer une annonce, regarder dans les agences, sur les sites spécialisés et vous pouvez également faire marcher votre réseau. Pour choisir le local et sa situation géographique, les collaborateurs doivent être mis à contribution dans la mesure du possible.

ETAPE 3 : La communication auprès des salariés

Autre point essentiel lors d’un déménagement, il faut avertir dès que possible les salariés qu’un déménagement ainsi les salariés réfractaires seront moins nombreux. Le mieux est d’impliquer les salariés en les faisant visiter les locaux, en prenant en compte leurs avis et suggestions. L’étude de leur contrat de travail est nécessaire pour savoir si vous pouvez faire face à un refus de déménager.

ETAPE 4 : Prendre connaissance de son bail

Il est important de connaître les clauses de son bail pour savoir à quel moment vous avez le droit de résilier et de quelle manière. Si vous avez signé un bail commercial alors le préavis est de six mois avant la fin de la période triennale. Le bailleur doit être prévenu par acte d’huissier ou lettre recommandée avec avis de réception.

ETAPE 5 : La signature du bail

Le bail proposé doit être étudié avant de le signer. Il est possible de négocier le prix, mais aussi les clauses pour qu’il corresponde au mieux aux attentes des deux parties. Si des travaux sont à effectuer, il est important de les commencer au plus tôt pour que tout soit opérationnel le jour de l’emménagement.

ETAPE 6 : Le calendrier du déménagement

Planifier le déménagement permet de ne rien oublier et d’être sûr que le jour J tout sera prêt afin de recevoir les salariés. Ainsi aucune perte de productivité n’est à craindre.

ETAPE 7 : Déléguer

Si le déménagement concerne une grande entreprise, une seule personne ne suffira pas poursuivre le déménagement. Dans ce cas, il est préférable de nommer un responsable dans chaque service pour le déménagement. Ainsi, il pourra coordonner les actions à réaliser.

ETAPE 8 : Choisir le bon prestataire

Avec le cahier des charges établi, vous pouvez comparer les services des déménageurs pour prendre celui qui correspond le plus à vos attentes. Pour faire jouer la concurrence, il sera nécessaire de réaliser plusieurs devis.

ETAPE 9 : La mise en carton

Un tri peut être effectué avant de commencer la mise en carton, que ce soit pour les documents ou pour le mobilier. Affecter un code à chaque service ou bureau pour pouvoir retrouver et remettre à sa place plus facilement les cartons le jour du déménagement.

ETAPE 10 : Les changements administratifs

Une fois le déménagement commencé, il est nécessaire d’opérer tous les changements d’adresse que ce soit pour les administrations, les clients, les fournisseurs. La mise à jour des cartes de visites, des courriers et des factures doivent aussi être réalisées.

ETAPE 11 : Mettre en place le mobilier

Après avoir choisi le mobilier adapté aux locaux ou après avoir effectué le transfert, il faudra tout remettre en place à la suite du déménagement pour rendre opérationnel les locaux.

ETAPE 12 : Le transfert du parc informatique

C’est le même processus à suivre que pour les autres affaires sauf qu’il faudra laisser cette réalisation à des professionnels pour déconnecter et reconnecter les serveurs. Le transfert des lignes doit avoir été effectué.

ETAPE 13 : Le grand nettoyage

Le nettoyage des locaux est important que ce soit pour les nouveaux comme pour les anciens. Les nouveaux vont recevoir les salariés et il faut qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions dès leur arrivée. Puis concernant les anciens, avant de les rendre, une petite rénovation sera peut-être utile ainsi qu’un nettoyage en profondeur

ETAPE 14 : Le responsable déménagement

Il peut être utile de nommer un responsable du déménagement qui pourra recueillir tous les problèmes nés suite au déménagement. Ainsi les salariés sauront à qui s’adresser.

Maintenance multi technique

Nous vous recommandons de contacter l’Université de Paris Est Marne-la-Vallée qui propose des formations en alternance.

https://formations.univ-gustave-eiffel.fr/

  • Définition du nombre de personnes présentes par semaine sur 4 semaines glissantes
  • Zonage des espaces occupés et marquage au sol/affichettes pour respect du zonage
  • Neutralisation CVC/CFO sur les zones non-occupées tout en conservant les MCO nécessaires + contrôles réglementaires
  • CVC sur les zones occupées en mode ‘faible densité’ compte tenu de la distanciation sociale
  • Privilégier les occupations Est/Nord pour limiter les climatisations éventuelles

SOURCE : ASSOCIATION DES INGENIEURS ET TECHNICIENS EN CLIMATIQUE, VENTILATION ET FROID

Recommandations pratiques relatives au fonctionnement des installations et équipements aérauliques des bâtiments

Accroître l’amenée et l’extraction d’air :

Dans les bâtiments disposant d’installations de ventilation, une augmentation de leur durée de fonctionnement est recommandée. Il convient de modifier la programmation horaire en fixant la mise en service deux heures plus tôt et l’arrêt plus tard que d’habitude. Une meilleure solution consiste à maintenir une ventilation permanente 24heures sur 24 et 7 jours sur 7, en abaissant le débit lors des périodes d’inoccupation lorsque cela est possible. Compte tenu de l’arrivée prochaine du printemps, avec des besoins en chauffage et en refroidissement réduits, ces pratiques n’auront qu’un faible impact énergétique alors qu’elles permettront d’évacuer les particules virales du bâtiment et de les éliminer des surfaces où elles auraient pu se déposer. De l’avis général, il convient d’introduire le plus d’air possible dans les locaux, le point clé étant ici de fournir le maximum d’air frais par personne. Si, du fait des mesures de télé travail, les effectifs en personnels se trouvent réduits, il importe de ne pas rassembler le personnel présent dans des espaces réduits, mais de conserver ou même d’augmenter la distance entre les occupants tout en renforçant l’effet d’assainissement de la ventilation.

Favoriser l’aération par ouverture des fenêtres : 

La recommandation principale est d’éviter les espaces confinés et à trop forte densité d’occupation. Dans les bâtiments non équipés d’un système mécanique de ventilation, il est vivement recommandé de recourir à l’ouverture des fenêtres (plus que l’on ne le ferait habituellement et même au prix d’un léger inconfort). On peut, par exemple, ouvrir les fenêtres pendant une quinzaine de minutes quand on entre dans un local, notamment lorsque celui-ci a été occupé précédemment. L’ouverture des fenêtres peut même être conseillée, y compris dans les locaux équipés d’une ventilation mécanique pour accroître le renouvellement d’air. Cependant, l’ouverture des fenêtres, lorsque celles-ci sont présentes dans des WC équipés de conduit à tirage naturel ou d’une extraction mécanique, peut être à l’origine d’une circulation inversée de l’air. L’ouverture des fenêtres doit dans ces conditions être évitée. Lorsqu’il n’existe pas de dispositifs spécifiques, l’ouverture de la fenêtre des toilettes doit être accompagnée de l’ouverture de fenêtres dans d’autres pièces, de façon à créer un courant d’air traversant dans le bâtiment.

L’humidification et le conditionnement de l’air n’ont pas d’effet sensible : 

La transmission de certains virus dans un bâtiment peut être limitée en modifiant la température de l’air et l’humidité relative. Ce n’est pas le cas du COVID-19 pour autant que le virus SARS-CoV-2 est plutôt résistant aux conditions de son environnement. Seules une humidité relative supérieure à 80% et une température de plus de 30°C peuvent avoir un effet sensible. Cependant, de telles valeurs ne peuvent être atteintes et ne sont pas souhaitables dans un bâtiment, notamment pour des raisons de confort. Les microgouttelettes (de 0.5 à 10 microns) s’évaporent rapidement, quelle que soit l’humidité relative. Les voies aériennes supérieures et les muqueuses nasales sont plus sensibles aux infections lorsque l’humidité relative de l’air ambiant est faible (10-20%), c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est quelque fois conseillé d’humidifier l’air (jusqu’à 30%). Ce besoin indirect d’humidification pour lutter contre le COVID-19 n’est pas réellement pertinent compte-tenu de l’arrivée prochaine du printemps en Europe. À partir de mars on peut espérer des humidités relatives supérieures à 30 % dans les locaux sans humidification. Les équipements ne devraient plus être en service de toute façon dans les semaines qui viennent et, de fait, aucune modification de consigne n’est nécessaire.

Utilisation sécurisée des organes de récupération de chaleur :

Dans certaines conditions, des particules chargées en virus peuvent être réintroduites dans le bâtiment. Les systèmes de récupération de chaleur peuvent réintroduire des particules chargées en virus dans le circuit d’amenée d’air en présence de fuites. Dans les échangeurs rotatifs (y compris les roues enthalpiques) les particules présentes sur le côté « air extrait » peuvent être remises en suspension et réintroduites dans le flux d’air neuf. Il est donc recommandé de mettre à l’arrêt ce dispositif pendant les épisodes épidémiques liés au SARS-CoV-2 (Corona virus). Si des fuites sont suspectées entre les circuits d’air extrait et d’air neuf, un réglage de pression, voire un by passage, peuvent être des options possibles pour éviter toute fuite du circuit d’air extrait vers le circuit d’air neuf. L’utilisation de récupérateurs de chaleur à batteries séparées élimine tout risque de contamination de l’air neuf par l’air extrait.

Désactiver la recirculation de l’air : 

Les particules virales circulant dans les conduits d’air extrait peuvent être réintroduites dans le circuit d’amenée d’air lorsque les centrales de traitement d’air sont équipées d’un dispositif de recirculation. Il convient, lors des épisodes épidémiques, de fermer ces volets de recirculation, soit par l’intermédiaire du système de Gestion Technique Centralisée du bâtiment (GTB/GTC), soit manuellement. Cette action peut réduire fortement la puissance de chauffage ou de refroidissement de l’installation. Cela doit cependant être accepté par les occupants car il est plus important de s’assurer de la santé de ces derniers que de leur garantir un confort thermique optimal. Il est à noter que les sections de recirculation des CTA sont quelquefois équipées de filtres. Cela ne doit cependant pas être une raison suffisante pour laisser les volets de recirculation ouverts, car ces filtres ne possèdent pas les caractéristiques de filtration HEPA nécessaires. Quand cela est possible, dans les systèmes décentralisés, les unités locales de type ventilo-convecteurs seront également mises à l’arrêt pour éviter la remise en suspension des particules contaminées présentes dans la pièce. Ces équipements sont en effet équipés de filtres grossiers qui ne peuvent arrêter les particules fines. S’il n’est pas possible de les mettre à l’arrêt ces équipements seront intégrés dans le programme de nettoyage des locaux car ils peuvent collecter des particules comme toute autre surface du local.

Le nettoyage des conduits n’a pas d’effet pratique :

On trouve des déclarations parfois intempestives recommandant le nettoyage des conduits de ventilation en vue d’éviter la transmission du SARS-CoV-2 via le système de ventilation. Le nettoyage des réseaux de ventilation n’est pas efficace contre la contamination pièce-à-pièce parce que le réseau de ventilation n’est pas en soi une source de contamination si les recommandations données plus haut, concernant les dispositifs de récupération de chaleur et de recirculation, sont respectées. Il n’est donc pas nécessaire d’aller au-delà des procédures habituelles de maintenance et de nettoyage. Il est beaucoup plus important d’augmenter le débit d’air neuf et d’éviter la recirculation de l’air comme cela est indiqué plus haut.

Le changement des filtres de l’air extérieur n’est pas nécessaire :

Dans le contexte COVID-19 il a été demandé si les filtres devaient être remplacés et quel pouvait être l’effet protecteur dans les cas, très rares, de contamination de l’air extérieur par le virus, par exemple, lorsque les sorties d’air extrait sont trop proches des prises d’entrée d’air. Les CTA des installations modernes de climatisation sont équipées de filtres performants, juste après la prise d’entrée d’air (filtre de classe F7 ou F8 ou ISO ePM1) qui filtrent très bien les particules fines de l’air extérieur. La taille des particules du corona virus (de 80 à 160 nm), soit PM 0.1, est plus petit que la maille de passage des filtres F8 (Efficacité de 65-90% pour les PM1) mais la plupart de ces petites particules se dépose sur les fibres du substrat filtrant sous l’effet de mécanismes de diffusion. De plus, les particules de SARS-CoV-2 s’agrègent à des particules plus grosses déjà piégées sur la surface filtrante. Cela implique que, dans les rares cas ou l’air extérieur est contaminé, des filtres performants procurent une protection raisonnable contre un air extérieur généralement à très faible concentration en virus ou occasionnellement contaminé. En ce qui concerne le remplacement de ces filtres, la procédure normale de remplacement peut être suivie. L’encrassement des filtres n’est pas une source de contamination dans ce contexte, mais il réduit le débit d’air neuf ce qui a, en soi, un effet négatif sur les contaminations à l’intérieur des locaux. En résumé, les filtres doivent être remplacés selon la procédure normale et seulement lorsque la perte de charge admissible ou la date limite sont dépassées. En conclusion, nous ne recommandons pas de changer les filtres en place ou de les remplacer par des filtres d’un autre type ; pas plus que nous recommandons de les changer avant la date normale de remplacement.

Les purificateurs d’air peuvent être utiles dans certaines situations :

Les purificateurs d’air en captant les particules en suspension dans l’air procurent un effet comparable à la ventilation. Pour être efficaces, les purificateurs d’air doivent posséder un filtre d’une efficacité HEPA. Malheureusement les produits bon marché que l’on trouve sur le marché ne sont pas assez efficaces. Les produits basés sur le principe de la filtration électrostatique (pas le même que celui des chambres à ionisation !) fonctionnent aussi, souvent assez bien. Cependant, du fait des débits d’air limités, les purificateurs d’air ne peuvent traiter que des pièces de surfaces réduites, typiquement moins de 10 m2. Si néanmoins on décide d’utiliser ces appareils (une fois encore : augmenter la ventilation est souvent beaucoup plus efficace), il est recommandé de placer l’appareil aussi près que possible de la zone à protéger. Les équipements spécifiques utilisant les UV destinés à être installés de façon fixe pour traiter l’air neuf ou pour le traitement in situ de locaux, sont aussi efficaces car ils détruisent bactéries et virus, mais l’application de cette technique n’est réellement souhaitable que pour les établissements de santé.

Utilisation des abattants des cuvettes de toilettes : 

Lorsque les sièges de toilettes sont équipés d’abattants il est recommandé d’actionner la chasse d’eau abattant baissé pour minimiser l’émission de gouttelettes et de résidus de gouttelettes contenus dans les projections d’eau dans l’air. Il peut être utile de faire l’information de cette recommandation aux occupants du bâtiment.

SOURCE : ASSOCIATION DES INGENIEURS ET TECHNICIENS EN CLIMATIQUE, VENTILATION ET FROID

Propreté

A notre connaissance, il n’y a aucune obligation à une désinfection préalable à la ré-ouverture des locaux aux collaborateurs.

En revanche, l’employeur a l’obligation de préserver la santé de ses salariés :

https://code.travail.gouv.fr/fiche-service-public/securite-et-sante-au-travail-obligations-de-lemployeur

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-covid19-quelles-mesures-l-employeur-doit-il-prendre-pour-proteger

Je vous recommande de consulter les informations relative à la situation sanitaire contenues dans les liens ci-dessous :

https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/covid19_obligations_employeur.pdf

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-covid-19-fiches-conseils-metiers-pour-les-salaries-et-les

Entretien des locaux de travail par un prestataire extérieur (hors secteur sanitaire) :

Quelles précautions prendre contre le COVID-19 ?

Quels sont les risques de transmission du COVID-19 ?

Quand vous êtes touché par un postillon ou une gouttelette contaminées :

→ Sécrétions projetées lors d’éternuements ou de la toux, en cas de contact étroit : même lieu de vie, contact direct à moins  d’un mètre en l’absence de mesures de protection.

Rappelez-vous que vous pouvez aussi être porteur du virus et le transmettre.

Quand vous portez vos mains

ou un objet contaminé au visage :

  • Un risque important de transmission est le contact des mains non lavées.
  • Sur les surfaces contaminées (objets, cartons, poignées…), le virus peut survivre quelques heures à quelques jours.
  • Quand vous mangez, buvez, fumez ou vapotez, si vous avez les mains sales ou que vous partagez les aliments, les bouteilles ou verres avec d’autres,

il existe un risque important lors du contact de la main avec la bouche.

1.PRÉPARER

  • Revoyez  avec  le  client  (entreprise  ou  copropriété)  comment  alléger   le plan de nettoyage le plus possible afin d’intervenir prioritairement dans les zones occupées
  • Informez les clients qu’un nettoyage désinfectant sera réalisé avec les produits de détergence ou de détergence désinfectante habituellement utilisés par la profession
  • Évitez les changements de personnel sur un même site
  • Libérez l’agent d’entretien de toutes les tâches périphériques superflues. Limitez les prestations au strict minimum (sortie des poubelles par exemple) avec périodicité réduite
  • Décalez au besoin les horaires, pendant la pandémie, pour éviter les contacts avec les occupants.

À défaut, adaptez le plan de prévention de façon à respecter les distances d’éloignement d’au moins 1 m. avec les personnes (ex : passage pendant la coupure du midi ou organisation

de la circulation)

  • Affichez visiblement les informations concernant les gestes barrière

→Lorsque les salariés sont conduits à utiliser des produits, notamment des désinfectants, plus puissants que ceux utilisés habituellement, informez les des risques supplémentaires liés à leur usage et formez les aux moyens de s’en prémunir ; équipez les en conséquence

  • Équipez le chariot de consommables en quantité suffisante : papier essuie main jetable, gants jetables, lingettes désinfectantes, lavettes jetables à imprégner avec détergent désinfectant virucide, gel hydro alcoolique, sacs-poubelle
  • Assurez-vous qu’une poubelle pour les déchets souillés est bien identifiée
  • Attribuez dans la mesure du possible des outils de travail individuels (chariot et matériel, gants à usage unique ou de ménage compris)
  • Evitez les prises de poste collectives, ajustez les horaires afin de permettre à chacun de se préparer individuellement en respectant la distanciation

2. REALISER

  • Portez des gants de ménage de façon systématique et ne vous touchez pas le visage. Nettoyez les gants avant de les retirer.
  • Faites porter une attention particulière au nettoyage des points de contact (poignées, boutons, rambardes, containers, poubelles…)
  • Pendant toute la pandémie, ne transvasez plus le contenu d’une poubelle d’un contenant à l’autre, mais retirez et évacuez tout sac usagé
  • Nettoyez régulièrement le chariot
  • Stockez les chariots dans un lieu isolé, propre, utilisé uniquement par votre personne si possible.

Si le local est exigu, donnez des consignes pour effectuer un roulement pour la prise et remise des charriots (décalez les horaires de travail par exemple)

3. VÉRIFIER

  • Vérifiez en permanence l’approvisionnement des consommables permettant de respecter les consignes : matériel du chariot, gel hydro alcoolique, rouleaux de papier absorbant, sacs-poubelle, etc.
  • Évacuez les déchets à chaque intervention via la collecte des déchets et la filière d’élimination classique

Le haut conseil de la santé publique, nous préconise une purge du réseau d’eau ville .

Le HCSP recommande aussi :

  • de procéder aux opérations adaptées d’entretien et de purge du réseau d’eau froide afin d’évacuer le volume qui a stagné dans les canalisations intérieures pendant la durée de la fermeture ;
  • de mettre en œuvre les mesures prévues dans l’arrêté du 1er février 2010 relatif à la surveillance des légionelles dans les installations de production, de stockage et de distribution d’eau chaude sanitaire, lorsqu’un ERP a fermé ses portes pendant plusieurs semaines.

Idéalement faire une analyse de la qualité de l’eau avant reprise.

Les fournisseurs de distributeurs de boissons chaudes et de fontaines à eau recommandent pour les mêmes raisons un purge de l’alimentation des points d’eau en laissant couler l’eau pendant environ 10mn puis de procéder à une désinfection des filtres.

3 risques identifiés

  • La contamination des contenants sar contact des goulots sur la buse de remplissage
  • La contamination tactile par le point de contact (le bouton de commande)
  • Le risque de pollution d’une eau stagnante qui impose une procédure de nettoyage et désinfection à la remis en service

Sûreté / Sécurité

L’IDET, fort de son réseau, vous met en relation avec une société spécialisée depuis une trentaine d’années dans l’importation de matériel médical, en particulier de masques de différents modèles : EN 149, EN 14683 et FPP2 (Normes et certificats Européens).

De par son expérience, elle vous garantit : un contact direct avec les usines, une production importante et rapide.

N’hésitez pas à les contacter directement en tant qu’adhérents IDET :

AS Conseil

www.asconseil.fr

laurent.dides@asconseil.fr

01 41 10 12 12

Pour les masques :

Danitza Moriceau
KelCom
Tél.: +(33) 02.40.35.21.80 – Tél. direct : +(33) 02.40.48.83.24.

Pas de solution sur les lunettes de protection mais nous vous recommandons DECOFAB pour les visières de protection en dépit des lunettes.

Enfin, essayez avec la société PartnerSea : ebellanger@partnairsea.com

Il n’y a pas de méthode unique et cela dépend de la typologie de vos sites.

Cela fait 20 ans qu’1 occupant = 20m² dont plus de 15m² pour son bureau et désormais moins de 10m² voir 4-5 m² dans certains cas, le reste étant des espaces collectifs, depuis les salles de réunion jusqu’au espace de repos/aménités.

Si vous voulez un ratio, considérez que vos sites vont être occupés au quart ou maximum au tiers de leurs capacités actuelles au regard des directives.

Quelque soit votre métier, vous êtes concernés par le port d'EPI (Equipement de Protection Individuelle). Même si la protection collective doit être toujours privilégiée, le port d'EPI s'avère être souvent une barrière efficace contre certains risques.

Retrouvez toutes les réponses à vos interrogations concernant le port d'EPI à travers le lien suivant : http://www.iris-st.org/boite-a-outils-1/fiches-epi-par-metier-135.php

Vous pourrez entre autres télécharger des fiches EPI selon votre métier (Carreleur, charpentier, couvreur, électricien, Maçon, Menuisier, Peintre, Plombier Chauffagiste, Serrurier, Paysagiste…).

Climatisation :

  • Pas de directives gouvernementales, mais des recommandations (inrs, …). La documentation est sur  le forum de l’ARSEG
  • En résumé : pour les CTA en tout air neuf, éviter les CVC en raison de la recirculation de l’air, Pas de ventilateurs, et ventiler le plus possible

Réunion de 20 personnes :

  • A éviter absolument en ce moment, la recommandation gouvernementale limité à 10 personnes. Il faut privilégier la visio conférence.

Divers

Votre question est LE sujet de la semaine. Alors voici quelques pistes (cette liste est non exhaustive) :

  • Occupation :
    • Autoriser les retours par vagues -> échelonner sur plusieurs semaines
    • Travailler en équipe alternée
    • Occuper le sites de repli
    • Maintenir le télétravail
  • Nettoyage et Hygiène :
    • Augmenter les fréquences
    • Désinfecter après chaque nettoyage
    • Désinfecter les points de contacts de manière très récurrent
  • Distanciation  sociale :
    • Occupation des sites en « quinconce » : laisser un poste libre sur 2, positionner les collaborateurs en alternance et non en vis à vis
    • Différencier les entrées et les sorties en affectants ls portes
    • Limiter le capacitaire des Salles de Réunion , voire les interdire
    • Fermer les « face To Face et les BOXS
    • Modifier les horaires et imposer des horaires d’arrivée différenciés pour réduire les « attroupements » dans les lieux communs
    • Limiter la capacité des ascenseurs
  • Protections individuelles et gestion de ces déchets :
    • Doter les présents d’au moins 2 masques pour leur permettre d’utiliser les transports en communs
    • Gérer les déchets d’EPI
  • Climatisation :
    • Favoriser le tout air neuf
    • Ralentir les débits et utiliser des filtres F8 – F9
  • Restauration :
    • Préférer des plateaux repas
    • Supprimer une place sur 2
  • Communiquer, communiquer, communiquer

On peut conserver la climatisation avec des prérequis. Voici ce que dis l’INRS :

Quelle ventilation des locaux de travail ?

Au vu des données actuelles, le SRAS-CoV-2 se transmet essentiellement par inhalation de gouttelettes émises, par une personne porteuse du virus.

Par mesure de précaution, il peut être recommandé de vérifier si les systèmes de ventilation et de climatisation sont en état de fonctionnement optimal. Une aération régulière des locaux par ouverture des fenêtres est souhaitable, même en dehors de ce contexte infectieux.

En complément des mesures organisationnelles visant à limiter les contacts et des mesures d’hygiène individuelle et bien que la transmission se fasse essentiellement par des gouttelettes contaminées émises par la personne infectée dans son environnement immédiat (environ 1 m), un certain nombre de mesures de prévention complémentaires pourraient éventuellement limiter la quantité de gouttelettes dans le milieu ambiant, telles que :

  • En l’absence de ventilation mécanique, aération régulière des locaux par ouverture des fenêtres.
  • Ne pas obstruer les entrées d’air, ni les bouches d’extraction
  • Pour les bâtiments équipés d’un système de ventilation mécanique simple flux ou double flux, maintien de la ventilation et fermeture les portes.
  • Dans le cas des bâtiments équipés d’une centrale de traitement d’air, maintien de l’apport d’air extérieur et arrêt si possible du recyclage.

Il convient de tester la faisabilité de ces mesures techniques en s'assurant qu'elles maintiennent des conditions de température et d’hygrométrie acceptables.

Pour les membres IDET, veuillez vous connecter à votre espace adhérent avec vos identifiants puis un cahier des charges téléphonie vous attendra via ce lien :

https://www.arseg.asso.fr/page/cahier-des-charges

Pour les non-adhérents, nous vous invitons à prendre contact avec le Pôle Développement : nbaissac@idet.fr.

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